Au terme d'une campagne terne et sans relief, le scrutin pour les législatives d'aujourd'hui risque de battre un nouveau record d'abstention en Algérie.
A l'image dégradée des parlementaires, réputés pour un affairisme débridé et des indemnités qui s'élèvent à 20 fois le smic (de 200 francs environ), s'est greffé le spectre de la traditionnelle fraude, devenue une seconde nature du régime.
En début de semaine, des partis d'opposition ont dénoncé les manoeuvres de l'administration en faveur du FLN dans les bureaux de vote itinérants, qui recueillent, depuis lundi, les suffrages des nomades du désert. Il y a quelques jours, les contestataires avaient dénoncé l'inscription, hors délai, sur les listes électorales des villes de garnison, de militaires déjà inscrits dans leurs communes d'origine. Des suffrages doubles qui iront grossir le score de l'ex-parti unique.
Pour donner du crédit à l'opération, les autorités ont invité des observateurs internationaux. Comme lors des précédents...