On l’appelle souvent le «plafond de verre». Une barrière invisible mais bien réelle, qui continue d’empêcher les femmes d’accéder aux plus hautes fonctions, notamment professionnelles et politiques. Alors que l’avènement d’une première femme à la présidence américaine n’a jamais été aussi probable, et que les actes sexistes de Donald Trump ont frappé les consciences, quelles perspectives laisse entrevoir cette fissure hautement symbolique dans le plafond?
Cependant, une nouvelle ombre vient planer sur son élection. Le directeur du FBI a annoncé hier que l’agence fédérale allait ouvrir une enquête complémentaire sur l’usage de sa messagerie personnelle lorsqu’elle était secrétaire d’Etat. La procédure vise à déterminer si les courriels qu’elle a adressés par ce moyen contenaient des informations confidentielles.
Un constat s’impose: le parcours de Hillary Clinton relève bien plus de l’exception que de la règle. Kelly Dittmar, chercheuse auprès du Center for American Women and Politics de la Rutgers University, observe...