«Le football d’aujourd’hui ressemble très souvent à du lustrage de poil en règle lors de conférences de presse, qui sont devenues un peu chiantes et dégoulinantes de respect.
Tout est plus lisse qu’à une époque où Martin Keown se plantait devant Ruud van Nistelrooy pour le provoquer après un penalty manqué, ou quand Patrick Vieira et Roy Keane lançaient les hostilités verbales dans le tunnel des vestiaires avant le coup d’envoi.
On aimerait garder les buts, les arrêts de gardiens ou un beau tacle, mais le ‘trash-talk’, la provocation verbale, existe malgré tout encore sur les terrains. C’est quelque chose qui fait partie du jeu, n’en déplaise aux bien-pensants puritains qui seraient choqués d’entendre certaines choses.
Ce qui se dit sur une pelouse n’est jamais intéressant, mais cela fait partie de la confrontation. C’est un moyen comme un autre d’essayer de prendre l’ascendant. J’avoue que si on vient me chercher...