Le pouvoir change provisoirement de visage en terres jurassiennes. Depuis hier, et jusqu’à mardi, les édiles du Noirmont, de Bassecourt et de Delémont ont confié les clés de leurs bourgades aux rocambolesques rois ou princes de Carnaval, représentants des petits gens.
Pour quelques jours, la cour royale impose sa loi, selon laquelle chacun fait ce qu’il veut», souligne Fred Lachat, président du comité d’organisation du carnaval du Jura, à Bassecourt. Ou plutôt à Patadorf, en référence au «Pata», ustensile en bois servant à la préparation de la choucroute et, par ailleurs, emblème du village.
Un carnaval n'en est pas vraiment un sans les cortèges et leurs chars. Photo: Archives R. Leuenberger
La tradition à l’honneur
A Delémont, qui s’apprête à célébrer une 119e édition préhistorique sous l’ère du Trissou-Magnon, le prince Philippodocus 1er sera intronisé le dimanche à 11 heures. Les visiteurs ne découvriront son visage qu’à cet instant. «Cette...