Huit cent vingt voix. C’est l’écart qui séparait, au soir du 9 février, la socialiste Rosalie Beuret Siess, sortie en tête du premier tour de l’élection complémentaire au Gouvernement jurassien, de la démocrate-chrétienne Anne Seydoux-Christe. Un écart que le parti du centre-droit, titulaire du fauteuil à repourvoir (il s’agit ici d’élire la personne appelée à succéder à Charles Juillard), attribuait, pour une part, à la présence sur sa droite d’un candidat de l’UDC, Romain Schaer.
Chances quasi nulles
Mais la suite ne s’est pas déroulée comme l’imaginait l’état-major du PDC. Pour lui, comme pour beaucoup d’observateurs, le second tour – qui a lieu ce dimanche – devait se résumer en un duel entre les deux politiciennes. Donc, en un affrontement entre la gauche et le centre-droit. Or, le matin même du dépôt des listes, le candidat le plus à droite faisait savoir qu’il restait dans la course. Malgré des chances...