Le plus puissant fantasme de l’humanité est au cœur des Journées photographiques de Bienne qui s’ouvrent aujourd’hui: le bonheur dans son idéal démultiplié et tous ses produits dérivés.
Venus des quatre continents, les 20 artistes ont travaillé autour de la félicité, rêvée, réelle, illusoire, de l’Indice du Bonheur brut au nombre de followers sur internet en passant par les aspirations les plus universelles
Plus de 20 expositions
Disséminées dans six lieux de la ville, les 23 expositions, dont 16 premières suisses, offrent une variété d’angles infinie: philosophique, sociologique, écologique. La Genevoise Elisa Larvego capte l’instant éphémère après l’effort. L’Allemand Jörg Gläscher invente des mises en scène ironiques aux quêtes spirituelles de communautés luthériennes. L’Ukrainienne Lucy Ridgard saisit l’étincelle de rébellion dans le regard de marginaux anglais. David Denil, lui, photographie l’Ukraine sous la chape de ses rêves passés.
Des «likes» qui rendent «happy»
Le Néerlandais Constant Dullaart balance ses «likes»...