Elles ont hâte de reprendre le championnat de LNA, les joueuses du NUC. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, on voit l’entraîneure Lauren Bertolacci et ses protégées prendre soin de leur outil de travail préféré: un ballon de volleyball. Elle porte même le masque dans les magasins!
L’attente des volleyeuses neuchâteloises prend fin ce samedi, à 17h30. Dans le cadre de la première journée de LNA, elles se déplacent à Cheseaux, au-dessus de Lausanne. La campagne 2019-2020 interrompue, Covid oblige, les Neuchâteloises restent techniquement championnes en titre. Un statut que le NUC doit assumer, selon Jo Gutknecht, la présidente du club.
«Travailler fort pour rêver grand»
«Nous avons construit une équipe pour jouer les premiers rôles dans ce championnat. A nous d’assumer notre rôle de favorites», assène la présidente. «Le slogan de Lauren n’a pas changé: travailler fort pour rêver grand.»
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Ce premier déplacement prend les aspects d’un piège, à écouter Jo Gutknecht. «Ce n’est jamais facile de ramener la victoire à Cheseaux», estime-t-elle. Les Vaudoises «revenaient fort» en fin de championnat, selon la présidente. Outre le changement de leurs étrangères, l’ossature de l’équipe est restée la même. Prudence, donc.
Sarah Troesch toujours incertaine
Défait le week-end passé en finale de Supercoupe par Aesch, le NUC a «a tiré les leçons», assure Jo Gutknecht. Lesquelles? «Il nous a manqué de la grinta il y a sept jours. Nous devrons montrer davantage de détermination et d’agressivité dans les points.»
La présence de Sarah Troesch est incertaine. Face à Aesch, la passeuse du NUC a joué malgré une entorse à une cheville. «La décision sera prise lors du dernier entraînement», explique Jo Gutknecht.
Terminons sur une note positive: la campagne de financement lancée par le NUC afin d’habiller ses 150 juniors a abouti. Grâce à 88 contributeurs, le club neuchâtelois est parvenu à lever 8660 francs sur les 8000 espérés.