«Il faut être réaliste et arrêter d’être un rêveur, au risque de passer pour un couillon. Nous n’allons pas en mettre quatre à Saint-Gall et quatre à Lugano.»
Stéphane Henchoz, l’entraîneur de Xamax, a le mérite d’être honnête quant aux chances de survie de son club dans l’élite du football suisse: elles sont de zéro. «Je n’ai pas vu des guerriers, des hommes qui étaient prêts à mourir les armes à la main», reprend Laurent Walthert, le capitaine des «rouge et noir».
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Difficile de contredire les deux hommes, tant les Xamaxiens ont semblé avoir déjà la tête en Challenge League à Genève. Opposé à Servette, certes quatrième du classement et pratiquement assuré d’être européen la saison prochaine, Xamax n’a jamais donné le sentiment de se battre. Encore moins d’y croire. Au terme de cette 34e...