Patricia Berger fait partie des gens qui estiment que, «quand quelque chose fonctionne bien, il faut le dire». C’est son cas. Patronne du salon de coiffure La Coquetterie, à Marin, elle a perdu «de nombreux milliers de francs» durant les six semaines de fermeture de son établissement, entre mars et avril de cette année. «Mais par rapport à d’autres petits indépendants, je ne suis pas à plaindre.»
Certes, pour tenir le coup, elle a dû recourir aux prêts proposés alors par la Confédération et l’Etat de Neuchâtel. Elle a emprunté 11 000 francs. «Je vais rembourser ce montant petit à petit durant les prochaines années.» Certes, elle n’a «pas touché grand-chose» au titre de la RHT (réduction de l’horaire de travail) pour payer le salaire de son apprentie.
A lire aussi: «Je ne fais que pleurer», témoigne la crêpière du Locle
«Garder la tête hors de l’eau»
Mais «pour les...