Seuls quelques coassements et chants d’oiseaux viennent briser le silence digne d’un monastère. La quiétude de l’étang, elle, est uniquement perturbée par les carpes remontant à la surface. Bref, c’est le calme absolu.
Et pourtant, la nuit s’annonce agitée. «La région est placée en vigilance jaune. Si les orages devaient être trop violents, vous pourrez venir vous mettre à l’abri dans le bâtiment d’accueil», m’informe, tout sourire, la réceptionniste en me remettant l’équipement standard du «cabaneur». Il s’agit d’un sac à dos avec une lampe dynamo, une bouteille d’eau et un sachet pour trier les déchets. L’aventure peut commencer.
Contrairement à d’autres cabanes accessibles à l’aide d’une barque, celle qui m’accueillera pour une nuit est reliée à la berge par un ponton. Ça tombe bien, les rames n’ont jamais été mes amies. La terrasse offre une vue imprenable sur le reste de l’étang niché au cœur d’un espace naturel....