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Le héros prend la poussière

Steven Spielberg évoque le combat fatal que mena Lincoln pour mettre fin à l'esclavage. Malgré un Daniel Day-Lewis impressionnant dans son rôle présidentiel, un film miné par l'académisme.

30 janv. 2013, 00:01
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Barack Obama a apprécié. Il l'a fait savoir au sortir d'une projection privée organisée à la Maison-Blanche. Grand admirateur d'Abraham Lincoln, il aurait particulièrement goûté cette évocation pleine de ferveur de l'une des grandes victoires politiques de son illustre prédécesseur. Après "Un cheval de guerre" bien boiteux en dépit de quelques fulgurances, Steven Spielberg a concrétisé avec "Lincoln" un projet qu'il portait depuis de longues années.

Un film de chambre

Adapté d'un livre dont il avait acheté les droits en 1999, avant même qu'il ne soit écrit, son vingt-huitième long métrage commence sur un champ de bataille de la Guerre de sécession où l'on voit le seizième président élu de l'histoire des Etats-Unis interpellé par deux soldats noirs, qui l'enjoignent de tenir sa promesse de "rendre égaux tous les hommes entre eux" . Partant, "Lincoln" se métamorphose en un film de chambre qui décrit le combat mené par cette éminente...

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