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Roger Federer a franchi le cap du premier tour le plus dur

Roger Federer a lâché un set face au Russe Igor Andreev mais a franchi le premier obstacle à l'Open d'Australie. Débuts réussis aussi pour Marco Chiudinelli et Stanislas Wawrinka.

20 janv. 2010, 09:01

Pour la première fois depuis l'US Open 2003, Roger Federer a lâché un set au premier tour d'un tournoi du Grand Chelem. Mais si à New York il n'avait pas vraiment tremblé devant l'Argentin José Acasuso, il a senti, à Melbourne, le souffle de la défaite sur sa nuque.

Opposé à Igor Andreev (ATP 37) contre lequel il avait déjà livré deux grands combats, en finale du tournoi de Gstaad 2004 et en huitième de finale à l'US Open 2008, Roger Federer s'est retrouvé dans une situation bien précaire à 6-5 au troisième set sur le service d'Andreev. Lâché par son coup droit, il venait de concéder deux breaks. Heureusement pour lui, les nerfs du Moscovite ont lâché au moment décisif. Andreev s'est procuré trois balles de set. Il les a ratées en commettant trois fois la faute en coup droit, sa meilleure arme pourtant.

A New York, ce sont deux balles de deux manches à rien que le Russe avait galvaudées. A Melbourne, il a cru à nouveau toucher au but. «Je suis vraiment soulagé de m'en être sorti dans ce premier tour», avoue Roger Federer. «J'ai vraiment affronté un sacré joueur». Un joueur qui possède, selon le no 1 mondial, la faculté de donner à sa balle un lift et des effets déroutants. «Son accélération en coup doit fait très mal», ajoute le Bâlois. «Andreev se décale beaucoup aussi. Il trouve des angles étonnants».

Seize mois plus tôt à New York, Roger Federer avait trouvé son salut en jouant les funambules au filet. A Melbourne, il ne fut pas aussi offensif. Il s'est attaché à placer les débats à un autre niveau, privilégiant l'échange pour éprouver son adversaire. Un choix qui a payé dans la mesure où Andreev a lâché sur le plan physique en fin de rencontre.

Cette victoire acquise après un beau combat de 2h44 est peut-être celle que Roger Federer recherchait pour «lancer» vraiment son année. Malgré les six matches qu'il a disputés dans le Golfe Persique, le no 1 mondial n'avait peut-être pas tous ses repères avant d'engager le fer à Melbourne. «La suite dira si ce premier tour aussi disputé est une bonne chose. On verra après la première semaine quels sont les joueurs qui sont parfaitement affûtés. Pour l'instant, je suis très satisfait de mon état de forme», explique-t-il. «Je peux me concentrer uniquement sur mon jeu et non être, comme l'an dernier, tout le temps à l'écoute de mon corps parce que j'avais peur que mon dos ne lâche à nouveau».

Le prochain match s'annonce plus «paisible» pour Roger Federer. Il retrouvera jeudi Victor Hanescu (ATP 47) contre lequel il compte trois victoires en trois rencontres, toutes disputées sur terre battue. Champion de Gstaad 2008, le Roumain est un joueur trop fragile physiquement pour tenir la distance dans un tel tournoi. Sa «chance» hier fut de rencontrer un adversaire qui fut très longtemps blessé, l'Argentin Juan Ignacio Chela (ATP 76). A Melbourne, Hanescu n'a encore jamais passé le cap du deuxième tour en six participations. On voit mal comment il pourrait vaincre le signe indien. /si

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