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Que dire, que faire, de l'orthographe?

Sujet de controverse dans la presse, dans les universités, au coeur des salles des maîtres, sujet de souffrance pour ceux qui ne la maîtrisent pas, comme pour ceux qui l'évaluent, l'orthographe a été au coeur d'une conférence donnée au Gymnase français de Bienne par Marinette Matthey, professeur à l'Université de Grenoble, spécialiste des sciences du langage, mercredi dernier.

18 sept. 2006, 12:00

Tous les acteurs concernés, élèves et enseignants, se sont réunis à l'aula pour une prise de conscience commune de cette réalité difficile.

Fait nouveau

Premier constat posé par Marinette Matthey: de plus en plus de francophones vivent en situation de dysgraphie: ils écrivent de manière différente selon le contexte dans lequel ils se trouvent: un «chat» sur internet, un envoi de sms par téléphone portable ou une lettre officielle.

Et, fait totalement nouveau: on peut, aujourd'hui, communiquer par écrit, même si l'on ne maîtrise pas l'orthographe, grâce aux nouvelles technologies. Ce contexte nouveau dans lequel évolue la langue française a d'importantes répercussions sur la maîtrise du langage écrit.

Quelques pistes

De plus, l'image et le son concurrencent directement l'écrit: il a perdu son monopole dans la transmission des savoirs. Entre dédramatisation et reconnaissance du problème, Marinette Matthey a lancé quelques pistes: l'orthographe est le produit d'une longue histoire, à connaître pour en saisir sa complexité.

Elle souhaiterait une simplification de l'orthographe, notamment dans le cas de l'accord des participes passés (sourires dans la salle!), un enseignement du traitement de texte et du correcteur d'orthographe, afin de faire de l'ordinateur un allié au même titre que la machine à calculer.

Point important: elle invite à enseigner l'orthographe en la reliant à la composition de textes écrits par les élèves, pour être lus par d'autres. / comm-réd

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