Eté 2016: Diane Esselborn débarque comme conservatrice à mi-temps du Musée de Saint-Imier. Celui-là ferme ses portes de façon quasi totale pour plusieurs années de travaux l’année d’après. Un chantier désormais terminé, partiellement jalonné par plusieurs expositions temporaires déroulées dans des parties ouvertes du bâtiment.

Automne 2022: la Neuchâteloise, âgée de 32 ans, est engagée à 80% au Musée de Sainte-Croix, institution unique regroupant la collection Baud de L’Auberson, le Musée des arts et sciences et le Centre international de la mécanique d’art. Qui regroupera, plutôt, puisque le précité doit ouvrir au printemps 2024.

Diane Esselborn estime laisser à sa successeure, Coraline Gajo-Guyot, engagée depuis début janvier et qui sera seule aux commandes dès la fin du mois, un outil de travail tranchant car fraîchement aiguisé. «Je pars alors que le musée est ouvert, ce qui est déjà bien», poursuit-elle en souriant. La nouvelle conservatrice, une Biennoise de 30 ans, est par ailleurs doctorante à 50% à Neuchâtel et à l’Ecole du Louvre, à Paris.

Accessibilité améliorée

Ouvert selon un horaire plus large qu’avant le chantier, le Musée de Saint-Imier attire à peu près le double de personnes, désormais. Soit 1500 à 2000 personnes par an. Il faut dire qu’il bénéficie, même si l’inverse est également vrai, du nouvel Espace muséal des troupes jurassiennes, expo permanente mise en scène de manière moderne.

Dan Steiner, «Le Journal du Jura»

La Neuchâteloise Diane Esselborn quitte le Musée de Saint-Imier

Conservatrice de 2016 à début 2023, elle tente une nouvelle aventure en terre vaudoise. En six ans, elle a surtout connu la rénovation de l’institution.