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Le stockage des données divise Berne

03 mars 2016, 00:49
People use rge computers at a computer shop in central London, Wednesday, Nov. 14, 2012. UK Lawyers say the mounting tally of those arrested and convicted of making offensive comments through social media, shows the problems of a legal system trying to regulate 21st-century communications with 20th century laws. Civil libertarians say it is a threat to free speech in an age when the internet gives everyone the power to be heard around the world. (AP Photo/Sang Tan) Britain Freedom Of Tweets

La révision de la loi est à bout touchant au Parlement, après deux ans d’intenses débats. Les policiers pourront traquer les criminels sur WhatsApp, Skype ou n’importe quelle ligne cryptée, en utilisant des chevaux de Troie, ces programmes informatiques spéciaux, au cours d’une enquête pénale. Ils pourront exiger des opérateurs téléphoniques ou des entreprises qui offrent le Wifi, comme les CFF ou Starbucks, qu’ils leur fournissent les données «secondaires»: durée des appels, localisation et adresses IP (mais pas le contenu des conversations).

Deux points pourtant divisent encore les Chambres concernant cette loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication: le lieu et la durée du stockage des données. Faut-il forcer les entreprises à conserver ces informations en Suisse? Après l’affaire Snowden, le Conseil national a tenu à introduire cette clause. «Nous avons l’un des meilleurs droits de la protection des données. Et nos services secrets ne peuvent...

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