La révision de la loi est à bout touchant au Parlement, après deux ans d’intenses débats. Les policiers pourront traquer les criminels sur WhatsApp, Skype ou n’importe quelle ligne cryptée, en utilisant des chevaux de Troie, ces programmes informatiques spéciaux, au cours d’une enquête pénale. Ils pourront exiger des opérateurs téléphoniques ou des entreprises qui offrent le Wifi, comme les CFF ou Starbucks, qu’ils leur fournissent les données «secondaires»: durée des appels, localisation et adresses IP (mais pas le contenu des conversations).
Deux points pourtant divisent encore les Chambres c...