Quand on est une petite entreprise de haute horlogerie et que l'on travaille principalement sur des montres personnalisées, pour ne pas dire uniques, la sous-traitance des composants est "hors de prix" . Fort de ce constat, l'horloger finlandais établi à Môtiers Kari Voutilainen maîtrise déjà l'usinage de la majorité des 250 pièces environ qui constituent ses luxueuses montres. Il a cependant franchi une étape supplémentaire en ce sens cet été, en faisant renaître de ses cendres le cadranier de Saint-Sulpice Dialtech, mis en liquidation à la fin de l'année dernière.
Si l'acquisition permet d' "assurer son avenir" et de maîtriser les délais de livraison des cadrans dont il a besoin, l'horloger n'entend pas inclure le cadranier dans l'entreprise môtisane. "Avec notre petite production (réd: 40 à 50 montres par année) , nous ne pouvons pas faire vivre cette seconde entreprise" , explique Kari Voutilainen.
"Déjà onze clients depuis juillet"
Dès...