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La voie est dégagée pour le budget de l’Etat de Neuchâtel

A en croire le consensus élaboré en commission, le budget 2019 de l’Etat de Neuchâtel devrait être adopté sans trop de mal la semaine prochaine.

29 nov. 2018, 18:23
Le Grand Conseil neuchâtelois a rendez-vous avec le budget la semaine prochaine.

Il n’y aura cette année a priori pas de psychodrame autour du budget de l’Etat de Neuchâtel. Le consensus auquel est parvenue la commission des finances suffira sans doute à convaincre le Grand Conseil mardi 4 décembre. Ce d’autant plus que la majorité qualifiée des trois cinquièmes ne sera pas nécessaire, le déficit respectant le cadre fixé par le frein à l’endettement.

Le budget 2019 élaboré par le Conseil d’Etat est «une première pierre à l’édifice», relève Damien Humbert-Droz, président de la commission des finances. «Personne n’a voulu déterrer la hache de guerre avant les débats à venir sur la fiscalité, les nouveaux mécanismes financiers ou les hôpitaux», selon le député libéral-radical.

Un «amendement consensuel»

Comme de coutume, le budget ne convainc pleinement personne. Les groupes politiques ont toutefois accepté de retirer leurs amendements au profit d’un «amendement consensuel». Porté par la commission, il ne sera pas combattu par le Conseil d’Etat. La modification soumise aux députés permet de diminuer de 40’000 francs le déficit prévu par le gouvernement, qui se chiffre à 17,9 millions de francs pour un total de charges de 2,18 milliards de francs.

Les ajustements proposés atténuent certaines mesures d’économies voulues par le Conseil d’Etat. Il s’agit en particulier de limiter les coupes en matière de subsides d’assurance maladie et d’argent de poche versé aux résidents de homes.

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Partis mitigés

A droite, on regrette que le budget reste déficitaire et que la dette publique se creuse encore. Mais tant chez les libéraux-radicaux qu’au sein du groupe Vert’libéral/PDC, une majorité devrait accepter le compromis en question. Le PLR souligne toutefois que «le train des réformes structurelles, dans un proche avenir, n’est de loin pas terminé».

Le compromis passera aussi a priori la rampe à gauche. Mais les socialistes attendent «des temps meilleurs qui permettront enfin à l’Etat neuchâtelois de mener une politique sociale et solidaire digne de lui».

Enfin, l’UDC se distinguera en s’abstenant de voter le budget. Les démocrates du centre dénoncent en particulier la création de nouveaux postes de travail à l’Etat. Pour eux, ce budget «porte en lui tous les germes de résultats beaucoup plus déficitaires».

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