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Fleurier: Parmigiani se donne trois ans pour être une marque rentable

Davide Traxler, CEO de Parmigiani, s’exprime sur les suites de l’audit de Parmigiani, mené par le propriétaire de la marque, la Fondation de famille Sandoz.

02 juil. 2019, 13:12
Ici en démonstration d'un pistolet à l'oiseau chanteur, l'horloger et restaurateur d'art Michel Parmigiani n'a pas dit son dernier "coucou".

Parmigiani renforce son département de restauration d’art et centralise ses opérations européennes en Allemagne. La marque veut aussi diminuer drastiquement le nombre de ses modèles, passant de 300 références à 50.

Après une période agitée chez Parmigiani, qui a vu le changement de ses organes dirigeants et la réalisation d’un audit, Davide Traxler, CEO de la marque fleurisanne, a donné au magazine suisse «Watch Around» des précisions sur son avenir, propriété de la Fondation de famille Sandoz.

«Nous avons bénéficié de l’appui de consultants externes pour mener une analyse et construire un plan à trois ans. A l’issue de ce plan, Parmigiani doit être une marque rentable et le rester», confie Davide Traxler au magazine.

A lire aussi: «La Fondation de famille Sandoz à 100% derrière Parmigiani Fleurier»

La marque fondée par l’horloger et restaurateur de garde-temps Michel Parmigiani a été dotée par la Fondation de famille Sandoz d’un pôle industriel capable de construire les montres de A à Z. Vaucher Manufacture Fleurier développe et construit les mouvements, LAB façonne les boîtes, Atokalpa livre les organes réglants, etc. Un ensemble qui semblait manquer d’intégration, à en croire Davide Traxler, qui indique: «Nous faisons du team building (…) et nous nous assurons que nous sommes tous alignés sur les mêmes objectifs.»

Du point de vue financier, le CEO précise que Vaucher Manufacture est «proche de l’équilibre», mais que la marque Parmigiani ne l’est «pas encore».

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