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«La Fondation de famille Sandoz à 100% derrière Parmigiani Fleurier»

Parmigiani présente au SIHH des montres de sa collection finement remises à jour dans leur technique et leur décoration. L’occasion de prendre des nouvelles du pôle horloger de la Fondation de famille Sandoz, alors que celle-ci vit un changement de génération.

15 janv. 2019, 07:36
Kalpa Chronographe Titane de Parmigiani Fleurier

Parmigiani Fleurier poursuit sa quête de perfection entre les mains de Michel Parmigiani. Au Salon international de la haute horlogerie, la marque de Fleurier présente notamment une version titane de la Kalpa, pièce maîtresse de sa collection depuis 2001. Difficile et dangereux à usiner, le titane récompense les efforts des horlogers par une relative légèreté.

A l’intérieur de la montre, le mouvement chronographe automatique présenté en 2018, qui a nécessité six ans de développement au sein du groupe. Une fierté pour Michel Parmigiani. Il est intarissable sur les difficultés techniques et la prouesse artisanale présentées par de telles complications: «Il faut se rendre compte de l’exigence que représente l’obtention du label Qualité Fleurier», rappelle-t-il.

Des réalisations rendues possibles par la structure du pôle horloger de la Fondation de famille Sandoz. Le groupe industriel, composé notamment de Vaucher manufacture Fleurier, Atokalpa, Elwin ou Les Artisans boîtiers, est au service de Parmigiani, mais ne peut pas vivre que des quelque 4000 pièces produites par an. Le groupe offre donc ses services à d’autres marques.

Deux à trois ans pour tenir les objectifs

Un équilibre complexe qui dépend du soutien de l’actionnaire: la Fondation de famille Sandoz. Elle vit actuellement un passage de témoin entre deux générations, qui a fait naître des interrogations sur la pérennité du pôle horloger.

A Genève à l’occasion du SIHH, un représentant de la fondation, désormais vice-président de Parmigiani, a fermement affirmé son soutien au pôle horloger; Charles Gebhard dit «accompagner le changement de génération en cours» au sein de la Fondation. Ce manager expérimenté indique: «Nous connaissons nos problèmes et travaillons à les régler, grâce notamment aux compétences de consultants externes. Il faudra deux à trois ans pour parvenir aux objectifs que nous nous sommes fixés.» 

Le spécialiste évoque par exemple la distribution. Pour lui, le fait que les grandes marques s’orientent vers la vente directe et les boutiques monomarques crée «une opportunité» pour Parmigiani, qui ne possède qu’une poignée de boutiques dans le monde. «La politique des grandes marques laisse de la place chez les détaillants pour une marque comme Parmigiani.»

Pas d’intention le lâcher, donc: «Nous sommes à 100% derrière le pôle horloger. Aucune de ses sociétés n’est à vendre», insiste Charles Gebhard.

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