Nous sommes à bord du premier bateau de ligne 100% électrique suisse, le «Ceresio», un monodeck pouvant accueillir 240 passagers, construit en 1931. «Pour ses 90 ans, nous lui avons offert un nouveau cœur, constitué de 6,5 tonnes de batteries, jouissant de plus de six heures d’autonomie et rechargeables en une vingtaine de minutes, prolongeant ainsi sa durée de vie», sourit le manager stratégique de la Société de navigation de Lugano (SNL), l’ingénieur Gabriel Ramos, cravate et veste de sport.
Les poissons sont contents? «Absolument. Il n’y a plus de bruit, plus de pollution, plus de fumée. Nous avons réduit les émissions de CO2 à zéro.» Le «Ceresio» plaît aussi aux humains. «On nous appelle pour connaître ses trajectoires et ses horaires. Etre les first movers (les...