Des marches contre les multinationales de l'agrochimie ont eu lieu samedi à Bâle et à Morges (VD), où Monsanto a son siège général pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient. A Bâle, 1500 personnes ont défilé contre Syngenta et à Morges 1300, a annoncé Greenpeace.
La marche pacifique était portée par des citoyens "inquiets des dangers causés par l'agriculture industrielle". Cette année, la marche s'est principalement focalisée sur la fusion Bayer-Monsanto.
Celle-ci, de même que la fusion de Syngenta - ChemChina, menace de créer des pôles dominants dans l'agrochimie, craint Greenpace: "Il est temps de rappeler à ses dirigeants que la planète et la santé de la population ne sont pas à vendre".
Le modèle d'agriculture proposé par Monsanto ne peut garantir la prospérité de la production alimentaire mondiale, estime l'organisation écologiste. Les défis environnementaux tels que l'érosion des sols, la perte de fertilité et de biodiversité ne se régleront pas à coup d'agents de plus en plus toxiques.
Dès aujourd'hui, il faut penser à une nouvelle agriculture, bio, locale, en accord avec les écosystèmes et les cycles naturels, conclut le communiqué.