Depuis l’entrée en vigueur du nouveau droit de la protection de l’enfant et de l’adulte, il y a quatre ans, le feu couve en Suisse alémanique. Le système mis en place suscite des salves de critiques: trop cher, trop administratif, pas assez à l’écoute des proches.
Plusieurs affaires très médiatisées ont mis en cause certains placements et les interventions parlementaires se sont multipliées. Il y a même un projet d’initiative populaire, inspiré par des milieux proches de l’UDC, qui attaque la nouvelle réglementation (lire ci-dessous).
Temps d’adaptation
Attaquée en première ligne, Simonetta Sommaruga calme le jeu. «ll faut s’en tenir aux faits», a-t-elle souligné hier devant la presse. «Il n’y a pas lieu de remettre fondamentalement en cause le travail des Autorités de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA).» Tout au plus envisage-t-elle une meilleure association des proches aux différents stades de la procédure et des règles...