«Tu le sens celui-ci? C’est terrible comme l’odeur est intense. ça ne te rappelle pas une plante?»
En contrôlant la cueillette de Celeste Nogueira mercredi soir à Saint-Sulpice, l’experte en champignons Frédérique Clerc, pendentif en forme d’amanite au cou, tombe sur deux marasmes à l’odeur d’ail très prononcée. Même s’ils ne sont pas toxiques, elle les retire de la cueillette, tout comme plusieurs champignons défraîchis. Mercredi, c’était le 26e contrôle mené cette saison par la Fleurisane, défrayée par la commune de Val-de-Travers pour offrir ce service à la population.
Un rôle qu’elle prend très à cœur. «Les gens ont besoin d’être rassurés. Le champignon a un effet stressant. Il fait quand même peur», explique la passionnée, qui ne s’est réellement lancée dans la cueillette qu’en 2006 en suivant une amie. «Or, il ne faut pas que les gens hésitent à ramasser un ou l’autre champignon et à nous...