Hôpital neuchâtelois au bûcher, c’est fait et depuis longtemps. Le Château cramé jusqu’à la dernière pierre, aussi.
Les carnavaleurs des Montagnes et du Val-de-Travers n’ont pas attendu la récente votation pour clamer leur ras-le-bol à l’encontre du Pouvoir et de ses corollaires. Mais dans le tohu-bohu bon enfant des cliques, ça passe mieux.
Avec leur imagerie grotesque et leurs slogans défouloirs, les carnavals des temps modernes se réinventent constamment. Et même si leur esprit satirique s’édulcore dans une constellation d’intérêts multiples, ils demeurent des théâtres de la contestation foncièrement populaires.
On se défoule
Les Sauvages des Franches-Montagnes cartonnent avec des traditions du 16e siècle. Le Carna’Tchaux veut retrouver l’esprit mordant de ses débuts. Les Brandilocants loclois se font mousser avec une Fête de la bière. Quant au Carnavallon du Val-de-Travers, il convie DJ et Bonhomme Hiver dans un mélange de disco branchée et de cliques cacophoniques.
«Il faut que chacun...