Les importantes pluies des mois de mai et de juin n’ont cessé d’inquiéter les vignerons du Littoral neuchâtelois. Dans ce climat propice au mildiou, ils ne pouvaient traiter leurs vignes. D’une part, l’eau lavait les produits utilisés, d’autre part, le sol détrempé ne permettait pas de le fouler. Mais depuis quelques jours, les vignerons sont, de ce côté-là, soulagés. «S’il lui faut de la pluie pour se propager, le mildiou n’aime pas les grandes chaleurs», informe le directeur de la Station viticole cantonale, Sébastien Cartilier. Autre champignon, l’odïum, lui, «apprécie un temps lourd et chaud, mais sans pluie. Mais actuellement, il n’y a aucun foyer important.»
Dans le registre des altérations que peut subir la vigne figure celle causée par la désormais fameuse mouche Suzukii, apparue dans le vignoble neuchâtelois voici deux ans. Pour l’heure, elle s’attaque aux cerises, son fruit de prédilection. Mais dès...