Les absences du personnel communal pour causes d’accident ou de maladie (aussi appelé taux de sinistralité) ont suscité un débat animé, lundi soir au Conseil général de Neuchâtel. L’exécutif a donné une réponse écrite à une interpellation du groupe socialiste déposée en juin dernier, par laquelle le PS s’inquiétait notamment du taux de sinistralité de 11,65% à la direction des Infrastructures, énergie et sécurité. Mais cette réponse a été jugée très incomplète par la gauche.
Dans sa réponse écrite, le Conseil communal commence par expliquer que le chiffre de 11,65%, qu’il avait communiqué lors des comptes 2015, est erroné. En cause selon l’exécutif, «l’absence d’un réel outil de gestion des temps de travail». Il indique donc qu’il a demandé à son fournisseur de développer un nouveau programme informatique. Mais il s’est lui aussi avéré «pas fiable».
«Tout à fait insatisfaisant»
Après une nouvelle analyse, il apparaît que deux...