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La Catalogne joue son avenir ce jeudi dans les urnes

Il s’annonce serré, opposant nationalistes et anti-indépendantistes.

18 déc. 2017, 00:01
epa06395175 Ciudadanos' leader Albert Rivera (5-R) attends an electoral campaign event to support the party's head candidate for the Catalan regional elections Ines Arrimadas (6-R) during an electoral event held in Hospitalet de Llobregat in Barcelona, Spain, 17 December 2017. Catalan regional elections will be held on 21 December 2017, as the Spanish central government applied article 155 of the Constitution after the regional Parliament declared the unilateral declaration of independence on 27 October 2017.  EPA/ENRIC FONTCUBERTA SPAIN CATALONIA ELECTIONS

Le jour du vote – un jeudi – n’est pas habituel. Les conditions de la convocation – par le gouvernement espagnol, alors que la prérogative échoit normalement au président de la région – sont extraordinaires. Le choc des deux blocs, indépendantiste et unioniste, est hors de toute proportion raisonnable. L’indigence des programmes, restaurer les institutions catalanes pour les uns, retrouver la normalité pour les autres sort du cadre des scrutins ordinaires.

La participation, enfin, estimée à plus de 80%, s’annonce historique. Les élections catalanes du 21 décembre ne ressemblent à aucune autre.

Trois grands candidats

Et pour cause. Le premier des trois favoris est en détention préventive. Oriol Junqueras, ex-vice-président régional destitué, envoie de la prison d’Estremera cartes ouvertes et enregistrements sonores pour motiver les électeurs d’Esquerra Republicana de Catalunya (ERC, indépendantistes de centre gauche).

Le second fait campagne par visioconférence depuis la Belgique, le pays où il s’est installé...

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