Julian Assange a salué mardi soir la décision du président américain Barack Obama de commuer la peine de Chelsea Manning. Il a aussi appelé à la fin de la «guerre contre les lanceurs d’alerte».
«Je salue la décision du président Obama de commuer la peine de Chelsea Manning à 35 années de prison», déclare le fondateur de WikiLeaks dans un communiqué.
Réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres depuis juin 2012 pour éviter une extradition vers la Suède où des accusations de viol sont portées à son encontre et qu’il nie, le fondateur de WikiLeaks affirme que Manning n’aurait jamais dû être condamné. «C’est un héros dont le courage aurait du être félicité, pas condamné», ajoute-t-il.
La militaire transsexuelle, qui s’appelait auparavant Bradley Manning, avait été condamnée en août 2013 pour avoir transmis plus de 700 000 documents confidentiels au site WikiLeaks. A trois jours de son départ...