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Votations fédérales du 10 juin 2018: L'initiative "Monnaie pleine" ne supprime pas les risques financiers

Le Centre patronal estime jeudi que l'initiative "Monnaie pleine" est dirigiste et étatiste et entraînerait une raréfaction du crédit ou du moins des retards et des lourdeurs "peu compatibles avec la souplesse de l'économie moderne".

26 avr. 2018, 11:39
L'initiative propose de transformer le système en exigeant que seule la Banque nationale suisse (BNS) soit autorisée à créer la monnaie.

L'initiative dite "Monnaie pleine" ne supprime pas les risques financiers liés à la création de monnaie, estime jeudi le Centre patronal. De plus, ses effets sont incertains.

Le système actuel fonctionne, rappelle le Centre patronal. Il refuse de jouer le rôle de cobaye sans réfléchir aux conséquences pratiques.

Les banques devraient refuser des crédits si elles ne possèdent pas les réserves correspondantes, d'après l'initiative. Cela entraînerait une raréfaction du crédit ou du moins des retards et des lourdeurs "peu compatibles avec la souplesse de l'économie moderne".

Par ailleurs, l'initiative est dirigiste et étatiste. Un tel système n'est pratiqué dans aucun pays.

Le but de cette initiative est de lutter contre les risques financiers liés à la création de monnaie scripturale par les banques privées. Elle propose de transformer le système en exigeant que seule la Banque nationale suisse (BNS) soit autorisée à créer la monnaie. Les banques commerciales ne pourraient prêter que de l'argent déjà déposé par les épargnants ou mis à disposition par la BNS.

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