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Voiturage: après Zurich, la société américaine Uber veut se lancer à Genève

Après Zurich, la société américaine Uber de voiturage avec chauffeur veut s'implanter à Genève. Mais tout n'est pas encore réglé, dans la cité de Calvin.

04 sept. 2014, 11:05
La société de voiturage avec chauffeur Uber a lancé jeudi son service à Genève, après Zurich. La société californienne se déclare confiante qu'elle va ainsi pouvoir renforcer sa présence en Suisse.

La société de voiturage avec chauffeur Uber a lancé jeudi son service à Genève, après Zurich. La société californienne se déclare confiante qu'elle va ainsi pouvoir renforcer sa présence en Suisse.

Le directeur général d'Uber à Genève, Steve Salom, a vanté les atouts de son application qui offre un moyen de transport flexible et sûr, à des prix bas, élargit l'offre, réduit potentiellement le trafic privé et donc la pollution et les encombrements de circulation. Le service est encore en phase de test à Genève, a-t-il précisé.

Toutefois, ce service n'est pas conforme à la législation en vigueur, selon le Département genevois de la sécurité et de l’économie (DSE). La future nouvelle loi sur les taxis, qui a passé la rampe du Grand Conseil en juin dernier, est soumise à référendum et, par ailleurs, attaquée au tribunal, a expliqué le DSE.

La législation actuelle n'offre que deux options à qui désire se lancer dans le transport privé: soit travailler avec des taxis dûment équipés, soit avec des limousines dont le prix de la course est fixé à l'avance.

Pas de pression sur les tarifs

Or, l'application pour smartphone d'Uber n'entre dans aucune des deux catégories, selon le DSE. Des contrôles seront effectués par des clients tests et les chauffeurs s’exposent à des sanctions.

La société Taxiphone a fait savoir, dans un communiqué, qu'elle prend acte "avec une certaine nonchalance de ce nouveau fournisseur de services". Taxiphone observe que ces sociétés utilisent des outils numériques moins performants que les taxis, et ne font pas vraiment pression sur les tarifs.

Elles ne touchent qu’une faible portion de la demande générale, essentiellement les jeunes, qui utilisent peu les taxis.

Interdiction d'exercer à Francfort

Uber est déjà présent avec son application dans 200 villes dans 45 pays, a précisé la firme américaine. Un tribunal de Francfort a cependant décidé par référé de lui interdire d'exercer ses activités de voiturage.

La décision a été prononcée le 25 août et rendue publique mardi par le tribunal régional. Uber a indiqué qu'il allait faire appel de cette décision du tribunal de Francfort, qui avait été saisi par une centrale de taxis.

Fondé en 2009 et valorisé 18,2 milliards de dollars sur la base de son dernier tour de table en juin, Uber Technologies se présente comme une plate-forme de contact entre particuliers et non comme un service de voiturage. Les chauffeurs engagés par Uber, de simples particuliers dotés de leur propre véhicule, doivent répondre à certains critères avant d'être acceptés.

Le service venu des Etats-Unis a déjà été interdit dans plusieurs villes allemandes dont Berlin, par décision de justice. Mais le tribunal de Francfort a jugé que, comme l'application Internet qui permet d'y accéder est la même partout, sa décision a une portée nationale.

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