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Virus Zika: pas de prise de sang sur les voyageurs de retour des zones touchées

Après Paris dimanche, Berne a décidé ce lundi que les voyageurs suisses revenant d'une zone touchée devront attendre quatre semaines après leur retour pour donner leur sang.

08 févr. 2016, 16:18
La mesure s'inscrit dans un contexte de prévention mondial, le virus se propageant rapidement d'un pays à l'autre.

Après Paris dimanche, Berne a décidé lundi que les voyageurs suisses revenant d'une zone touchée par le virus Zika devront attendre quatre semaines après leur retour en Suisse pour donner leur sang. Cette mesure s'inscrit dans un contexte de prévention mondial.

"Cette durée de quarantaine, pendant laquelle nous ne prélevons pas de sang sur les personnes potentiellement affectées, est la même que pour toute autre maladie tropicale", a expliqué à l'ats Rudolf Schwabe, directeur de Transfusion suisse. "Cette mesure est plus simple et moins onéreuse que d'effectuer un test sur tous les échantillons sanguins concernés", a-t-il ajouté.

Mercredi,dernier, les autorités canadiennes avaient annoncé une suspension des dons du sang pendant 21 jours pour les voyageurs revenant des zones les plus à risques. Londres a pris une décision similaire pour une période de 28 jours. Jeudi, c'était au tour de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de juger "approprié" de reporter les dons de sang des voyageurs revenant de pays où sévit le virus.

Des cas ont déjà été signalés dans plusieurs pays européens, dont trois en Suisse. Un nouveau cas, annoncé par un laboratoire, est en effet venu s'ajouter aux deux précédemment connus, a confirmé lundi une porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Une infection par le virus Zika ne provoque pas de manifestations cliniques dans 80% des cas. Comme le rappelle M. Schwabe, les symptômes "de type grippal" ne surviennent que deux à trois semaines après une piqûre de moustique.

Poursuite des recherches

L'agence européenne du médicament EMA a par ailleurs annoncé lundi la mise en place d'un groupe d'experts sur le Zika. Il sera destiné à accélérer la mise en place de traitements ou de vaccins contre le virus à l'origine de la vaste épidémie en cours en Amérique latine.

"Il n'existe actuellement aucun vaccin ou traitement capables de se protéger ou de traiter l'infection par le virus du Zika qui ait été approuvé (par les autorités sanitaires) ou qui fasse l'objet d'essais cliniques", relève l'agence européenne dans un communiqué.

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