Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Unia dénonce une «politique antisociale»

Selon Unia, «la politique antisociale et antisyndicale de Migros conduit à une impasse». Le syndicat estime que la nouvelle convention collective de travail (CCT) 2007-2010 du géant orange entraîne une série de graves détériorations pour les 81.000 employés. Il exige de Migros des conditions de travail loyales et un véritable partenariat social, a-t-il déclaré hier à Berne.

14 nov. 2006, 12:00
Commission du personnel

Il manque à la CCT un véritable ancrage auprès du personnel, puisque les grands syndicats Unia et Syna ne figurent pas parmi les parties contractantes. Migros mentionne comme partie contractante sa propre commission du personnel, ce qui ne remplit pas les conditions juridiques requises, accuse notamment Unia.

Ce dernier souligne en outre que Migros pourra exiger le remboursement des prestations accordées aux mères si les rapports de travail ne se poursuivent pas pendant au moins six mois à l'issue du congé de maternité. Autre pas en arrière, selon le syndicat: la durée du travail peut être prolongée dans une partie des entreprises Migros, à l'exception du commerce de détail, à 43 heures par semaine, sans paiement des heures supplémentaires.

Migros réfute les critiques

De son côté, Migros réfute ces accusations. Pour le géant orange, il est faux de parler de dégradation des conditions de travail des mères, puisqu'il propose aux collaboratrices travaillant à 100% un congé maternité de 18 semaines au lieu de seize. Migros estime enfin qu'Unia n'est pas représentatif et ne peut donc pas prétendre siéger au sein de la commission du personnel./ ats

Votre publicité ici avec IMPACT_medias