Le courriel de démission a été envoyé mardi après-midi. "Ma décision est irrévocable. Le tweet de Martin Landolt est juste pas possible", a déclaré Christine Bussat, connue notamment pour avoir fondé l'association La Marche Blanche, a-t-elle indiqué confirmant une information de la RTS.
"Si j'accepte l'initiative de l'UDC, ça veut dire que je suis nazie", s'est étranglée Christine Bussat, qui est favorable au texte de l'UDC parce qu'il faut que la voix du peuple soit respectée. "Cette affiche de mauvais goût est très stupide, je ne l'accepte pas (...) Monsieur Landolt a une haine viscérale de l'UDC, c'est une guerre contre un parti et pas pour des idées", a-t-elle ajouté.
Un tweet qui fait polémique
Le président du Parti bourgeois démocratique (PBD) s'est attiré les critiques lundi sur Twitter après avoir publié l'image d'un drapeau suisse transformé en croix gammée. Il s'agissait d'un commentaire concernant l'initiative de l'UDC sur les criminels étrangers.
Le tweet de Martin Landolt, avec pour slogan "Non à une justice à deux vitesses, demande de refuser le 28 février l'initiative de mise en oeuvre. Cette date figure en troisième position après "Allemagne 1933" et Afrique du Sud 1948", en référence à l'apartheid.
Questionnée sur son avenir politique, Christine Bussat, candidate malheureuse aux dernières élections fédérales, a indiqué qu'elle avait constaté avoir souvent été désaccord avec le PBD. "Je suis difficilement maniable. Je suis plutôt électron libre, plutôt peuple que parti politique".