Un incendie s'est déclaré vers 14h30 dans une salle commune réservée aux femmes. Le sinistre a rapidement été maîtrisé par les pompiers.
Toutefois, selon Eric Flaction, répondant presse de la police cantonale vaudoise, 11 détenues et cinq surveillants ont été incommodés par la fumée. Tous ont été auscultés par du personnel médical et aucun transfert à l'hôpital n'a été nécessaire.
Une enquête a été ouverte par la procureure et devra déterminer si la prisonnière a mis intentionnellement le feu ou non à la salle commune. Si aucune cellule n'a été endommagée, certaines détenues ne pourront pas regagner la leur ce soir. Les cellules doivent encore être aérées.
Les hommes du DARD (détachement d'action rapide et de dissuasion) ont eux aussi été appelés à la rescousse. Jusque vers 16 heures environ, plusieurs voitures de police sont restées stationnées autour du bâtiment pénitentiaire. «Cela représente évidemment énormément de véhicules et de personnes. Ce qui est normal dans ce genre de situation, précise Eric Flaction. La police surveille l’extérieur pour éviter toute tentative d’évasion et des hommes viennent également en renfort à l’intérieur de la prison, puisqu’en raison de l’intervention, certains secteurs sont moins surveillés qu’à l’accoutumée.»
Un tel détachement de secouristes, pompiers, policiers et enquêteurs a attisé la curiosité de nombreux voisins et personnes qui passaient à proximité de la prison de La Tuilière à Lonay. Certains voisins ont d’ailleurs déclaré que ce va-et-vient de véhicules a duré toute la journée. «Déjà ce matin plusieurs véhicules de pompiers sont venus à la prison», raconte Maria qui habite dans un des immeubles au sud de La Tuilière. «En effet, les pompiers sont déjà intervenus le matin, mais c’était pour des soucis techniques», ajoute le répondant presse.
La prison de La Tuilière accueille des femmes, ainsi que quelques hommes en détention provisoire.