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Ueli Maurer veut que la Suisse reste un cas particulier

10 avr. 2010, 16:22

Notre pays doit rester un cas particulier sur les plans économique, politique, mais aussi militaire. Devant l'assemblée générale de l'ASIN samedi à Berne, le conseiller fédéral Ueli Maurer a revendiqué l'héritage du général Guisan et fustigé les «internationalistes».

Un millier de membres, sympathisants et invités de l'Action pour une Suisse indépendante de neutre (ASIN) ont écouté le chef du Département fédéral de la défense (DDPS) faire l'éloge du général Guisan, décédé il y a 50 ans le 7 avril 1960. Pour Ueli Maurer, Henri Guisan «était le garant du cas particulier de la Suisse».

Le général plaidait pour «une Suisse ayant le courage et la force d'opter pour sa propre voie». Cela se passait à une époque pleine de risques où des personnes souhaitant s'aligner sur les puissances de l'Axe faisaient partie des hautes sphères politiques, notamment du corps diplomatique, a ajouté le conseiller fédéral.

Non à la «volonté d'alignement»

Ueli Maurer a évoqué les «politiciens pacifistes naïfs», qui après la Première Guerre mondiale avaient affamé l'armée, personne ne voulant croire en une nouvelle guerre. A l'heure actuelle, la menace vient des «internationalistes qui font preuve de soif du profit, pusillanimité, coquetterie et volonté d'alignement».

Pour le ministre de la défense, le cas particulier suisse, avec les piliers de la neutralité et de la démocratie directe, est synonyme de liberté, de sécurité, d'autonomie et de succès. Au lieu du concept inadéquat de la «sécurité par la coopération» qui confie notre sécurité à autrui, la Suisse doit avoir également sur le plan militaire le courage d'opter pour ses propres solutions, selon lui.

Non à la propagande étatique

Le président de l'ASIN, le conseiller national Pirmin Schwander (UDC/SZ), a fustigé la propagande permanente du Conseil fédéral et de l'administration en faveur de l'adhésion de notre pays à l'Union européenne. Ils agissent contre les intérêts de la Suisse, méprisent nos traditions et ruinent la confiance qu'on nous fait sur le plan international, tout en se réfugient derrière le droit international, a-t-il estimé.

Membre du comité de l'ASIN, son collègue Oskar Freysinger (UDC/VS) a déclaré que «grâce à Schengen, la Suisse est devenue un énorme self-service pour toute personne cherchant à braquer, vendre des drogues, des armes, des prostituées ou cherchant à se mettre à l'assistance sociale». «Le nouveau tourisme criminel représente déjà 14% des délits commis sur notre territoire», a-t-il ajouté.

Le Valaisan a comparé le Conseil fédéral à «une descente de lit», selon le texte écrit de son discours. «A force de s'aplatir», il ressemble «à une crêpe» que certains «apprêtent à leur sauce mondialiste». /ats

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