Dans l'affaire de l'avion syrien intercepté par la Turquie, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a affirmé, hier, qu'il transportait du "matériel radar" tout à fait "légal".
Les rapports entre la Turquie et la Syrie sont devenus exécrables depuis que cinq civils turcs ont été tués le 3 octobre par un obus syrien à la frontière. Ils se sont encore envenimés après l'interception, mercredi en Turquie, d'un avion de ligne syrien assurant la liaison Moscou-Damas. Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'il transportait des armes de fabrication russe.
"L'avion transportait une cargaison qu'un fournisseur russe légal était en train de livrer de manière légale à un client légal", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, précisant qu'il s'agissait de "matériel technique électrique pour des stations radar".
"C'est un équipement à double usage, civil et militaire, mais qui n'est interdit par aucune convention...