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Réinventer la «boîte à outils» de l’AI

La pandémie risque d’engendrer une forte hausse de demandes de prestations de l’AI. Une étude montre qu’il existe de grandes différences cantonales en la matière. Interview de Jérôme Cosandey, responsable de recherche et directeur romand de l’organe de réflexion Avenir Suisse.

15 avr. 2021, 00:01 / Màj. le 15 avr. 2021 à 06:52
Ein Festivalbesucher im Rollstuhl wird von der Menschenmasse waehrend des Konzerts der Band "Flogging Molly" getragen, am Donnerstag, 9. Juni 2011, am Greenfield Festival in Interlaken. (KEYSTONE/Samuel Truempy)

Le bénéficiaire type d’une rente de l’assurance invalidité (AI) n’est plus, en Suisse, et depuis longtemps, un ouvrier ayant subi un accident de travail et se retrouvant en chaise roulante, mais plutôt une victime de burn out. L’AI se doit donc de «fourbir ses armes» pour faire face aux demandes qui ne vont pas manquer d’augmenter sous les effets de la pandémie, selon l’organe de réflexion Avenir Suisse.

Grâce à de nouvelles données de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), les chercheurs ont étudié les dossiers de quelque 250’000 personnes durant quatre ans, entre 2010 et 2015, à partir du moment où elles demandent une aide à l’AI. Les résultats montrent de grandes différences entre les cantons, mais également des exemples de bonnes pratiques. Car l’AI, qui est la quatrième plus grande assurance sociale (avec des dépenses de 24 milliards de francs par année au total, mesures de réinsertion...

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