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Procès: l'homme qui a égorgé son épouse à Fribourg comparaît en appel

L'homme de 48 ans qui a égorgé son épouse en avril 2010 à Fribourg comparaît devant le Tribunal cantonal fribourgeois depuis ce mardi. Il fait appel contre la peine de prison à vie pour assassinat et viol dont il a écopé en mai 2014.

09 juin 2015, 11:03
L'homme qui a égorgé son épouse à Fribourg comparaît en appel.
A policeman of the Cantonal Police of Fribourg, Switzerland, shows some handcuffs in Domdidier, Switzerland, May 15, 2015. (KEYSTONE/Lukas Lehmann)

L'homme qui a égorgé son épouse en avril 2010 à Fribourg comparaît en appel devant le Tribunal cantonal fribourgeois depuis ce mardi.

La Cour rendra son verdict dans dix jours. En première instance, le Tribunal pénal de la Sarine a jugé que le prévenu avait agi avec un sang froid méthodique, en pleine conscience, sans scrupules et sans circonstance atténuante. Il a exclu le meurtre passionnel.

Cet homme a attaché sa compagne et lui a infligé quinze coups de couteau dans le dos et la nuque. Il l'a frappée avec un pistolet "soft-air" et lui a tiré des balles en plastique au visage. Après avoir tenté de l'étrangler, il lui a tranché la gorge.

Possessivité maladive

Les époux sont arrivés de Tunisie en Suisse en 1999 et ont eu deux filles aujourd'hui adolescentes. Le mari, paranoïaque, surveillait constamment sa compagne. Après plusieurs violences conjugales, elle lui a demandé de quitter leur domicile.

Elle lui a tout de même donné une dernière chance, mais après de nouvelles disputes, elle a relancé la procédure de séparation. Son mari l'a menacée de mort, ne supportant pas qu'elle lui échappe.

Epouse dénigrée

"Paix à son âme", répétait le mari lors du premier procès, affirmant ne pas vouloir dire du mal de sa victime, "un ange", "une fleur très fragile". Mais il avait fini par lâcher ce qu'il pensait d'elle: "un cas", une femme "pas maligne", "malade", "folle", "un robot" qui ne savait pas faire le ménage, faire à manger ni remplir ses devoirs familiaux et conjugaux, et infidèle selon lui.

Durant les audiences en première instance, le prévenu invoquait tour à tour une belle-soeur avide d'argent, des mafieux qui exploitaient sa femme, un complot des milieux islamistes, ou encore un traumatisme dans son enfance, dont il n'a rien voulu préciser.

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