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Prévention salvatrice

Avec une tendance à la baisse du nombre de tués sur les routes, la Suisse fait mieux que ses voisins européens.

04 août 2018, 00:01
Des secouristes, policiers, ambulanciers, pompiers, rega, effectuent les premiers secours sur des blesses fictifs lors d'un crash test "la bonne conduite" simulant un accident entre deux voiture, ce mercredi, 25 mars 2015, au Mont-sur-Lausanne. Dans le cadre de la campagne de prevention routiere "la bonne conduite", et pour la premiere fois en Suisse, la Police cantonale vaudoise, le Touring Club Suisse (TCS), le Service des automobiles et de la navigation, le Service mobile d'urgence et de reanimation, la Direction generale de la mobilite et des routes, la Rega, ainsi que le Service de Protection et Sauvetage Lausanne, simulent un accident entre deux voitures en situation reel. Le but de la demonstration est d'estimer les couts reels, directs et indirects, díun accident de circulation. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) SCHWEIZ VERKEHR SICHERHEIT CRASHTEST

en 2017, une personne a été tuée toutes les 38 heures sur les routes suisses. Pour toute l’année, cela fait 230 victimes, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), qui vient de publier un compte rendu. Malgré une légère hausse par rapport à 2016, la tendance à long terme est à la baisse depuis les années 1970, où le nombre de tués dépassait en moyenne les 1500 annuellement.

Aujourd’hui, la Suisse est bonne élève au niveau européen. Avec 26 morts pour un million d’habitants, le pays devance tous ses voisins: 39 en Allemagne, 50 en Autriche et 54 en Italie et en France. «La Suisse a beaucoup travaillé pour diminuer le nombre de morts sur les routes», observe Marc Kipfer, porte-parole du Bureau de prévention des accidents (BPA). «Il y a une trentaine d’années, elle se situait au milieu du classement européen.»

Infrastructures adaptées

Qu’est-ce qui explique cette diminution...

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