"Le Figaro"? 2 euros en France, 3 francs 40 en Suisse. "Géo"? 5 euros 50 dans l'Hexagone, 10 francs 50 de ce côté-ci de la frontière. La comparaison est aisée. Les prix par pays sont imprimés sur ces deux titres. Ce ne sont ici que deux exemples pris au hasard. La presse étrangère en Suisse reste très chère. Ce n'est pas l'abandon du taux plancher qui changera la donne. Du moins, pas tout de suite.
"Ce n'est pas le problème existentiel du siècle. L'abandon du taux plancher a d'autres conséquences beaucoup plus dommageables" , confie le conseiller aux Etats neuchâtelois Didier Berberat. "Même si ce n'est pas un produit de première nécessité, il m'apparaît qu'on prend le consommateur pour la vache à lait de l'Europe. Même si on ne parle pas ici de la baguette ou du litre de lait, ça commence à bien faire. Le problème n'est pas seulement...