Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

"Pourquoi cette obstination à attaquer les droits des femmes?"

Liliane Maury Pasquier et Valérie Kasteler-Budde en face à face.

21 janv. 2014, 00:01
data_art_7721302.jpg

Si l'initiative "Financer l'avortement est une affaire privée" était acceptée le 9 février prochain, les interruptions de grossesse ne seraient plus prises en charge par l'assurance maladie de base. Les milieux chrétiens conservateurs la présentent comme un moyen de réaliser des économies, et de garantir leur liberté de conscience.

Les opposants y voient une attaque en sous-main contre l'avortement, l'aspect financier n'étant qu'un prétexte pour aborder le sujet.

Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats (PS, GE), et Valérie Kasteler-Budde, coprésidente du comité d'initiative et coprésidente du Parti évangélique genevois, en débattent.

La population a largement accepté la dépénalisation de l'interruption de grossesse en 2002. Pourquoi revenir sur le sujet dix ans plus tard?

Valérie Kasteler-Budde: En 2002, j'ai voté pour la dépénalisation de l'avortement. Mais je ne savais pas que cet acte serait automatiquement remboursé. C'est pour cela que je me bats en faveur de l'initiative.

Liliane Maury Pasquier: Pourtant,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias