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Pour un concept national

Les partis gouvernementaux ont souligné l'importance de la politique d'intégration et plaidé pour un concept national, hier lors des entretiens de Watteville. La concrétisation de ce principe, cependant, divise.

18 nov. 2006, 12:00

Le Parti radical-démocratique (PRD) et le Parti socialiste (PS) proposent la création d'une loi-cadre sur l'intégration. Le Parti démocrate-chrétien (PDC) et l'UDC estiment de leur côté que la loi sur les étrangers est une base juridique suffisante.

Les partis ont souligné que l'intégration est envisagée comme un investissement en faveur de la place économique, de la sécurité et de la prospérité de la Suisse. La politique d'intégration sert l'égalité des chances, le respect des valeurs et de la loi ainsi que la meilleure cohabitation de tous.

Deux piliers

Les partis concluent que la politique de la Suisse envers les étrangers doit reposer à l'avenir sur deux piliers: la politique migratoire et la politique d'intégration. Chez les adultes, les priorités sont la langue et l'emploi et chez les jeunes l'accent doit porter sur la langue et la formation, a résumé le porte-parole du Conseil fédéral Oswald Sigg.

La politique d'intégration doit être développée sur la base d'un groupe de travail interdépartemental consacré aux questions migratoires. L'idée est que la quasi-totalité des départements y soient représentés. Le Conseil fédéral est, lui, invité à faire connaître ses intentions de coordination avec les cantons et les communes. / ap

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