La date n’a peut-être pas été choisie par hasard…
En présentant hier, 9 février, les multiples aspects d’un bilan de deux ans d’innovation pédagogique, le rectorat de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (EHS-SO) a voulu, tout en se défendant de véhiculer un message politique, signifier que l’initiative du 9 février 2014 contre l’immigration de masse se révèle aussi un frein à la libre circulation des cerveaux. «Son impact a été marqué sur la mobilité des étudiantes et étudiants», s’alarmait la rectrice Luciana Vacaro.
Après un petit «âge d’or», compris entre 2010 et 2014, durant lequel la Suisse participait pleinement aux programmes Erasmus, elle est redevenue un partenaire indirect. «Notre situation s’est prétéritée et nous demeurons inquiets pour 2017», poursuivait-elle.
Diplomatie académique
Des partenariats ont pu être maintenus avec d’autres établissements et universités au prix d’un important travail de «diplomatie académique». Cependant les...