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Pour être de bonne humeur, les Suisses ont davantage besoin d'un bon salaire que de culture

Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), la joie de vivre des Suisses dépend davantage de leur porte-monnaie ou de leur travail que d'activités culturelles.

27 oct. 2015, 14:54
/ Màj. le 27 oct. 2015 à 15:01
La bonne humeur des Suisses dépend davantage des sous et du travail que d'activités culturelles.

La joie de vivre des Suisses dépend davantage de leur salaire ou de leur travail que d'activités culturelles. L'Office fédéral de la statistique (OFS) a mené l'enquête auprès de 17'000 personnes, âgées de 16 ans et plus.

Le bonheur des Helvètes découle également de leur logement, de leur santé ou encore de leur âge. Mais les arts ne sont pas pour autant dénués de signification: la joie de vivre évolue parallèlement à la fréquence des visites d'institutions culturelles, fait remarquer l'office fédéral dans son étude "Culture et qualité de vie", publiée mardi.

Les cinémas arrivent en tête des activités (65%). Ils précèdent les monuments historiques, les musées, les galeries et les sites archéologiques (58%), les concerts de musiques actuelles (44%) et les représentations classiques comme le théâtre, la musique classique et le ballet (41%).

Le choix entre ces différentes variantes s'opère en fonction de l'âge, du genre, du revenu, du domicile et d'autres facteurs. Les spectacles classiques sont prisés par des personnes à bon salaire et d'un âge moyen à élevé. Ils attirent en revanche fort peu les étrangers, qui y sont sous-représentés.

Le cinéma et les musiques actuelles séduisent une clientèle plutôt jeune, bien formée et bien payée. Les habitants des villes constituent le groupe le plus présent dans les bibliothèques et les salles sombres, tandis que ceux des campagnes favorisent les événements sportifs. Les bibliothèques intéressent davantage les femmes, et les compétitions sportives les hommes.

On lit davantage en ville que dans les régions rurales, et plus en Suisse alémanique qu'en Suisse romande ou italienne. Les Suisses lisent de manière générale davantage que les ressortissants d'autres nationalités.

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