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«Peace Walker» se bat pour la paix

Dix ans après les événements de «Snake Eater» (PS3), le héros charismatique de Hideo Kojima débarque au Costa Rica sur PlayStation Portable. Un épisode réussi qui traîne quelques casseroles issues de la série ainsi que de la console portable de Sony.

14 juil. 2010, 07:53

Désormais surnommé Big Boss, Snake dirige une petite armée sans Etat constituée d'anciens soldats appelée Militaires Sans Frontières (MSF). Leur but, se battre pour la paix partout dans le monde.

Dans «Peace Walker», Hideo Kojima (créateur japonais de la série) distille le scénario en s'appuyant sur des planches animées telles une bande dessinée. Ainsi présenté, le scénario exhibe sa richesse et permet de s'attacher aux nombreux personnages tout en restant dynamique grâce à des QTE (événements participatifs durant une scène).

Fidèle à la série des «Metal Gear», «Peace Walker» se base sur l'infiltration. Les missions, le plus souvent en pleine jungle, demandent de traverser des zones, de les fouiller ou d'y trouver un prisonnier à évacuer. Face aux patrouilles, la force peut être utile bien que les décors proposent toujours une alternative furtive. En effet, se muer en chasseur qui épie ses proies avant de les neutraliser procure une excitation et une satisfaction grisante. Pour terminer les missions, le héros dispose d'un arsenal impressionnant s'il y consacre le temps nécessaire. Comment? Tout se passe au quartier général appelé Mother Base. C'est là que le joueur se mue en véritable gestionnaire. Il faut engager du personnel puis le placer dans le domaine adapté à ses qualités. Ainsi, un rustre bien robuste et un peu bête trouve sa place dans les unités de combat, alors que son collègue bricoleur et malin s'épanouira au service de Recherche et développement. Une gestion essentielle si vous voulez fabriquer des nouvelles armes ou soigner un soldat blessé. Les allergiques à tout ce qui n'est pas de l'action peuvent passer leur chemin car «Peace Walker» est un jeu d'infiltration, de patience et de gestion.

Le Fulton a particulièrement retenu notre attention. Il permet d'expédier un prisonnier ou un adversaire assommé à la base. Il suffit d'accrocher une sorte de parachute ascensionnel au personnage pour qu'il s'envole aussitôt. Même à l'intérieur! Ce n'est pas réaliste, mais diablement efficace.

Le défaut qui plombe sérieusement l'aura de «Peace Walker» se situe dans la maniabilité. Bien que toutes les commandes soient configurables, aucune ne s'adapte de manière instinctive au jeu. C'est dommageable sur une console qui tente déjà de faire oublier des temps de chargements pénibles.

Fort heureusement, les fans de Snake ne s'arrêteront pas pour si peu, car la série fait toujours pencher la balance grâce à ses qualités ludiques. /LCR

«Metal Gear Solid: Peace Walker» (Konami)
Age conseillé: 18 ans
Machine: PlayStation Portable.
Appréciation: 17 /20

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