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Pas une voix pour «No Billag»

Le Conseil des Etats ne veut pas affaiblir la SSR dans un contexte de crise des médias. Pas question de remettre en cause le service public.

09 mars 2017, 01:17
Une personne tient dans sa main une telecommande ainsi qu'un document de l'entreprise responsable de la perception de la redevance, Billag, devant un ecran de television montrant l'emission le "19h30" de la RTS ce lundi 6 mars 2017 a Lausanne. Le Conseil des Etats se prononcera mercredi sur l'initiative populaire "No Billag" qui demande la suppression de la redevance. Et la semaine prochaine, le Conseil national se penchera sur la mission et les moyens financiers du service public regroupees au sein de la SRG SSR. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SUISSE SRG SSR "NO BILLAG"

La SSR n’a que des amis au Conseil des Etats. Il ne s’est pas trouvé un seul sénateur, hier, pour défendre l’initiative «No Billag», qui réclame la suppression de la redevance radio-TV. Pas question de remettre en cause le service public, ainsi qu’un système de financement qui contribue à la cohésion nationale en dotant généreusement les minorités linguistiques.

«Le monde des médias vit de profonds bouleversements», rappelle le PLR neuchâtelois Raphaël Comte. «En Suisse romande, la situation est particulièrement critique. Un hebdomadaire vient de fermer et un autre journal vient de procéder à des coupes sanglantes dans le personnel. Il convient donc de ne pas ajouter de la crise à la crise.»

Concurrence «loyale»

Le débat sera sans doute plus contrasté au Conseil national, où siègent plusieurs membres du comité d’initiative, à l’instar des libéraux-radicaux Philippe Nantermod (VS) et Christian Lüscher (GE) ou des UDC Sebastian Frehner (BS) et Lukas...

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