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Pas d'ententes cartellaires sur le prix du béton

08 juil. 2007, 12:00

Aucun accord illicite sur les prix du ciment et du béton utilisés sur les chantiers des Nouvelles lignes ferroviaires alpines (NLFA) n'a pu être constaté. La Commission de la concurrence (Comco) a clos son enquête ouverte fin 2004. Elle a émis une série de recommandations dans la foulée.

Aucune entente contraire au droit sur les prix ou la répartition des marchés n'a pu être prouvée entre Holcim, Jura-Cement-Fabriken et Vigier Holding pour les livraisons de ciment et de béton, a indiqué hier la Comco. Les prix élevés sont surtout imputables aux coûts des transports vers des chantiers en partie difficilement accessibles et aux exigences de qualité pour le béton.

Le béton utilisé pour les tunnels de base est en effet censé durer 100 ans. L'interdiction d'utiliser des poids lourds a en outre exclu de facto des appels d'offres les entreprises étrangères, pour qui les lourds coûts de transport rendaient le marché peu intéressant, a indiqué le vice-directeur de la Comco Patrick Krauskopf. Les petites entreprises suisses étaient également désavantagées. Comme plusieurs lots ont été réalisés en même temps, elles n'ont pu postuler, pour des raisons de capacité, qu'à l'un ou l'autre.

La commission propose dorénavant de jouer sur le transport du ciment et la qualité du béton afin d'augmenter la concurrence. Il s'agirait ainsi d'autoriser, lors de la soumission des offres, des variantes avec ou sans recours aux chemins de fer pour le transport du ciment. Les poids lourds ne devraient plus être exclus d'office. Cela permettrait d'augmenter la transparence des coûts entre les différents modes de transport.

Par ailleurs, le coup d'envoi de l'avant-dernière étape des travaux de la NLFA sous le Gothard, a été donné hier après-midi sur le chantier de Faido (TI). Le tunnelier qui doit creuser en direction de Sedrun (GR) s'est mis en branle en présence de nombreux invités. Le tunnelier, arrivé le 6 septembre 2006 à Faido en provenance de Bodio (TI) après quatre ans de travaux de percement, s'est remis en marche hier, après exactement dix mois de halte durant lesquels la gigantesque machine a été révisée.

Muni d'une nouvelle tête de forage, le tunnelier s'est ébranlé de la station multifonctionnelle de Faido vers 14h30. L'avancement en direction de Sedrun (GR) est l'avant-dernière étape des travaux de construction du plus long tunnel ferroviaire du monde (57 km).

Au 1er juillet, un peu plus de 104 kilomètres, sur la totalité des 153,5 que comptabilisent les différents tubes de tunnel, puits et galeries du tunnel de base du Gothard, avaient été excavés, a indiqué la société Alptransit. Cela représente 67,8% du total. / ats

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