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Parti de Bruxelles, Solar Impulse s'apprête à rejoindre le Bourget

Solar Impulse effectuait des ronds dans l'air en fin d'après-midi, attendant de se poser à l'aéroport du Bourget, à Paris. Parti de Bruxelles à 5h10, l'avion solaire a effectué un vol sans problème, et attendait en fin d'après-midi l'autorisation d'atterrir.

14 juin 2011, 18:50

Selon le site www.solarimpulse.com, l'appareil a survolé en fin de matinée Reims, dans le département de la Marne au nord de la France, puis la région d'Epernay, qui se veut la «capitale du Champagne», à 140 km au nord-est de Paris.

L'avion s'est ensuite dirigé vers Troyes, dans l'Aube, puis a effectué quelques ronds dans l'air au-dessus de la région d'Auxerre.

Il volait à quelque 3800-2900 mètres d'altitude, et sa vitesse oscillait entre 50 et 60 km/h, parfois un peu plus. Vers 17h, le pilote André Borschberg est descendu vers 1700-1800 mètres, a-t-il  expliqué dans un entretien avec la Télévision suisse romande relayé en direct par le site internet de Solar Impulse.

Promenade au-dessus de la Bourgogne
Il était alors sous les nuages, mais «la réserve énergétique permettait d'attendre l'arrivée à Paris, entre 20h et 21h sans aucun problème», a ajouté le pilote. Il a précisé qu'il comptait commencer son approche vers 18 heures. L'appareil, un prototype, est  l'invité d'honneur du Salon international de l'aéronautique et de l'espace qui se tiendra au Bourget du 20 au 26 juin.

Le vol dure normalement environ six heures, la distance à vol d'oiseau étant d'environ 300 km. Mais comme Solar Impulse n'avait pas l'autorisation de se poser avant 21h au Bourget, pour des raisons de trafic, il devait durer plus de quinze heures, a indiqué Stéphanie Fellay, de l'équipe de communication.

C'est pourquoi l'avion s'est «promené» au-dessus de la Bourgogne, puis est remonté vers Troye, afin de passer le temps. L'équipe de mission a assisté le pilote, André Borschberg, depuis le «Mission Control Center» de Payerne.

Ce matin, comme la météo n'a pas permis de sortir l'avion de son hangar pour recharger les batteries avec le soleil, décision a été prise de les recharger exceptionnellement avec du courant conventionnel, a indiqué le team Solar Impulse dans un communiqué.

Pas de demande d'homologation
Le vol ne pouvant être qualifié de «solaire», aucune demande d'homologation de record n'a donc été déposée. Le prototype a pu ainsi décoller avec des batteries pleines, afin de ne pas être pénalisé, comme il l'a été samedi dernier lors d'une première tentative, par une couverture nuageuse et des vents contraires.

Peu après le décollage, de forts vents contraires ont perturbé le vol, et l'avion a alors fait demi-tour, quelques kilomètres après avoir franchi la frontière franco-belge et rejoint Bruxelles après 5h13 de vol. «Lors de cette expérience, nous avons beaucoup appris sur les ressources de l'avion exposé à des conditions difficiles» a alors expliqué M. Borschberg.
L'avion zéro carburant avait réalisé son premier vol hors de Suisse le 13 mai entre Payerne et Bruxelles. /ats

Lire également: «Solar Impulse décolle de Bruxelles pour rallier Paris»

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