Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

"On n'aurait jamais dû le relâcher"

La Broye s'est réveillée sous le choc, hier, après la découverte du corps de Marie à l'orée d'un bois. Partout, l'indignation gronde face à la justice.

16 mai 2013, 00:01
data_art_7055997.jpg

SARA SAHLI

Philippe Villard

C'est un petit chemin qui s'enfonce dans le bois de la Scie, sur la commune fribourgeoise de Châtonnaye. C'est un sentier pour promeneurs, cavaliers et autres vététistes. C'est aussi le chemin qui conduit à l'horreur.

C'est là, à quelques mètres d'une habitation en réparation, dans un recoin à peine éloigné d'une petite route goudronnée, en bordure de l'Arbogne.

C'est là, sur un tapis de feuilles mortes dont on pourrait penser que certaines lui ont servi de linceul, que Marie a été retrouvée sans vie par les enquêteurs, hier vers 3 heures du matin. C'est ici donc, au bord de l'eau et au pied des grands arbres, qu'elle a été abandonnée par Claude Dubois, son prédateur, son agresseur.

C'est un recoin de nature, c'est devenu le coin d'un drame. Et, comme désacralisée, la zone n'est même plus délimitée par un ruban de plastique jaune, comme dans une...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias